Ici je laisse des traces qui me rassurent... Cliquer sur les images pour les agrandir.

mercredi, décembre 27, 2006

La croûte


Jubilation passagère

Ça fait un sacré bout de temps que je voulais peindre rapidement, dans une dynamique plus spontanée et il a fallu que j'y sois vraiment obligée pour y parvenir. Je le pressentais bien mais ne pouvais pas m'y décider. J'attendais que cette énergie soit présente et j'ai probablement bien fait. La preuve? ça marche. D'ailleurs à chaque fois que je force les choses, je n'ai pas la sensibilité qui correspond à mon attente et je me sabote. Il y a comme une interdiction de réussir. Je me suis demandé si je ne crains pas tout simplement de réussir. Ça peut paraitre idiot, mais je crois que nous sommes tous plus ou moins confrontés à ce genre question. Qu'est-ce que ça implique de parvenir à ses fins? Bon je n'irai pas plus loin, on voit déjà dans quel terrain psychoteux je m'aventure... En tout cas, rien de tel que de s'engager dans des délais un peu serrés pour se dépasser! Mais malgré ça l'ours vit encore!

Chevauchée nouvelle dans l'atelier















mercredi, août 30, 2006

Temps de latence

Période où il semble ne se passer rien entre un stimulus et la réaction à ce stimulus.

Or moi, j’aime l’action, je me sens vivre bien dans l’effort, c’est en agissant que j’éprouve le sentiment d’existence. Je pèche généralement par dépassement du geste, par exubérance de mouvement. Je conçois trop souvent mon rapport à l’œuvre à la façon d’une lutteuse, pas de place pour les « temps morts » ! Impatience, inquiétude fondamentale, question de tempérament ?Le temps de latence, je n’y avais d'abord pas songé... à force de multiplier les gestes à l’excès, je sature mon propre environnement jusqu’à ressentir l’urgente nécessité de lâcher prise. Cette idée est toutefois plus simple à énoncer qu’à appliquer. C’est dans cette perspective-là que je situe mon cheminement pendant ce workshop.Comment laisser vivre cet intervalle de latence pendant la réalisation de l’œuvre ?Cueillir les fruits du temps sans intervenir sur son déroulement ?Exister sans agir ?Laisser la tache aller à la rencontre de l’espace humide en suivant son allure, sans imposer mon rythme ?Attendre tout le temps qui est dû à la matière pour qu’elle s’exprime complètement ?Pari impossible ?(Genève, Workshop Villa Dutoit, 26 août 2005)

lundi, juillet 24, 2006

Caillou trou

Caillou percé, 50x70, encre de Chine sur papier Arche

Sur le thème du trou

La crêpe, encre de Chine sur papier Arche 30x40 cm

J'adore les thèmes donnés dans les expos collectives parce que ça m'oblige à être encore plus créative. Au début ça me parait toujours impossible. Par exemple L'expo sur le thème de "Narcisse" m'a permis à explorer toute la peinture pré-raphaélite qui est une vraie merveille du genre pompier et de collage en collage, j'ai développé une certaine ingéniosité à dissimuler mes raccords dans des techniques mixtes.
Ensuite le thème du "temps de latence en août 2005, m'a obligé à réfléchir sur mon rapport au temps dans ma façon de peindre, il m'a amené à me rapprocher de la peinture zen, je le souhaitais depuis plusieurs années et je ne pouvais pas imaginer de meilleure situation pour y parvenir. De plus à l'occasion de ce workshop, j'ai réussi à remplir une salle d'exposition en une semaine et c'est une expérience qui m'a apporté beaucoup de confiance en moi, ça m'aide énormément aujourd'hui à diminuer l'anxiété pour préparer les trois expos à venir d'ici février.

Cet automne, c'est une collective sur le thème du "trou"... J'ai commencé par trouver l'idée impossible et ça m'a provoqué une certaine angoisse, celle du trou peut-être. Maintenant, je me suis installée dans ce "trou", avec délectation et je n'ai plus envie de faire autre chose. C'est chaque fois le même processus, je fais un effort douloureux de dépassement de mes peurs et mes blocages puis une fois que j'ai attrapé le sujet par le bon bout, je n'ai plus envie de le lâcher.

Ça a quelques effets pervers. Par exemple, comme il y a une partie de moi qui se doit d'être extraordinaire d'un bout à l'autre de mon existence, dès que j'envisage d'exploiter une trouvaille, il me faut chaque jour traverser une série d'expériences négatives avant de m'accorder le droit de jouir du fruit de ma recherche. C'est comme une sorte d'échauffement incontournable, pénible et douloureux parce que j'y produit presque toujours du déchet. Dans cette traversée de production d'oeuvre à jeter, mon critique intérieur me dévalorise à fond. Je le subis et je l'endure, je résiste à des remarques persiflantes du style: "tu te sabotes, tu ne sais pas organiser ton travail, ça n'a aucun sens, tu gaspilles du matériel, tu perds ton temps, tu n'y arriveras jamais comme ça, tu traînes sur des ratages en espérant en tirer quelque chose et pourtant tu sais qu'il n'y a rien à faire..." Bref rien que du mauvais et ça fait mal. Ensuite, ma partie combative se réveille et prend les choses en mains, heureusement que je possède cette ressource, sinon ce serait définitivement cuit pour la barbouille. Il y a quelque chose de moi qui ne se rendra jamais.

samedi, juillet 22, 2006

jeudi, juillet 20, 2006

Monet d'accord, mais Genêt tout de même

Encre de chine sur papier de riz, 40 x 40.

mercredi, juillet 19, 2006

Crise nymphéïque

Encres de Chine 15 x 15 cm





mercredi, juillet 12, 2006

Quelques ingrédients dans la marmite

Là, à gauche, c'est du papier de riz traité à l'acrylique. Je crois que je ne peux pas aller beaucoup plus loin et ça suffit.
Ça pourrait s'appeler "Un silence en or", pour donner des idées à certains...Ça fait dans les 40 x 25 cm, faut que je mesure.


Toujours Amour et Psyché, je me sens intarissable sur ce thème. C'est une acrylique sur bois, la photo est prise sans pied à l'intérieur...
Encore une retouche sur Eros et un coup de vernis mat.

Environ 50 x 65 cm, à vérifier.





Encre de Chine en bâton, je crois que ça y est presque. Env. 30 x 40 cm. Ça pourrait s'appeler "Noseke", par exemple, faut bien que je les reconnaisse et que je les nomme, ce sont mes enfants...





Au cas où on ne s'en serait pas aperçu, c'est encore un "Vestige d'Amour", cette fois sur un carton ravagé par la rage, c'est comme ça que je l'aime. Env. 40 x 50 cm. Celui-ci n'est pas terminé, mais ce sera quand même une ruine, j'y tiens, genre Pompéï.

jeudi, juin 15, 2006

L'atelier le 15 juin



Des cailloux

Hier j'ai pondu une série de cailloux à l'encre de Chine... Ça peut arriver non? Pour les mesures il faudra repasser plus tard, mais je peux publier une photo du mur de l'atelier où ils sont encore accrochés